Remontées capillaires et plaques de plùtre : les indispensables à connaßtre en 2026

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L’humiditĂ© qui remonte par les murs et vient se cacher derriĂšre des plaques de plĂątre n’est jamais un simple dĂ©tail. Elle touche la structure de la maison, abĂźme les finitions, dĂ©grade la qualitĂ© de l’air et finit par peser sur la valeur du bien. En 2026, avec des exigences accrues sur la salubritĂ© des logements et un Ɠil plus attentif sur le DPE, les remontĂ©es capillaires ne peuvent plus ĂȘtre mises sous le tapis (ni sous le placo). Mieux vaut comprendre ce qui se passe, poser le bon diagnostic et choisir des solutions durables plutĂŽt que de repeindre tous les deux ans.

Entre maisons anciennes en pierre, pavillons des annĂ©es 70 et rĂ©novations rapides oĂč le placo a Ă©tĂ© collĂ© Ă  mĂȘme le mur, beaucoup de logements cumulent les erreurs : mauvaise ventilation, doublages mal conçus, matĂ©riaux inadaptĂ©s. RĂ©sultat : cloques, moisissures, odeur de renfermé  et parfois de belles frayeurs au moment d’une mise en vente. L’objectif ici est simple : donner des repĂšres concrets pour reconnaĂźtre les remontĂ©es capillaires, comprendre leur impact sur les plaques de plĂątre, choisir les bons travaux (injection, drainage, matĂ©riaux hydrofuges) et planifier la rĂ©novation dans le bon ordre, sans promesse magique mais avec du bon sens et des gestes fiables.

Envie de mieux vivre chez vous ? Voilà ce qu’il faut retenir. ✹
✅ Traiter l’humiditĂ© Ă  la source avant de refaire le placo, pour Ă©viter de tout recommencer dans 3 ans ⏳
✅ Combiner diagnostic sĂ©rieux + solutions durables (injection, drainage, ventilation) pour un logement sain 🏡
✅ Choisir des matĂ©riaux adaptĂ©s : placo hydrofuge, isolants imputrescibles et systĂšmes dĂ©montables đŸ’Ș
✅ Surveiller l’impact sur le DPE et la valeur du bien, surtout en cas de vente ou de projet locatif đŸ’¶

Remontées capillaires et plaques de plùtre : comprendre le phénomÚne pour agir intelligemment

Avant de parler devis et gros travaux, il est utile de poser le dĂ©cor : que se passe-t-il vraiment dans ce mur qui gondole derriĂšre le papier peint ? Les remontĂ©es capillaires, ou humiditĂ© ascensionnelle, correspondent Ă  l’eau prĂ©sente dans le sol qui remonte dans les matĂ©riaux poreux comme la brique, la pierre ou le parpaing. Le mur se comporte comme une Ă©ponge : en l’absence de barriĂšre de capillaritĂ©, l’eau grimpe progressivement, parfois jusqu’à 1 mĂštre ou plus, en dĂ©posant au passage des sels minĂ©raux (le fameux salpĂȘtre).

Sur un mur brut, les signes sont visibles : aurĂ©oles, enduit qui s’effrite, peinture qui cloque. DĂšs qu’un doublage en plaques de plĂątre vient se coller devant, le problĂšme se cache. L’humiditĂ© reste piĂ©gĂ©e entre la maçonnerie et le placo, et ressort plus tard sous forme de taches, de dĂ©formations ou de moisissures. C’est ce qui est arrivĂ© Ă  la maison de Julien, achetĂ©e en 2023 : le salon semblait impeccable, jusqu’au jour oĂč les plinthes ont commencĂ© Ă  noircir et la cloison Ă  se ramollir au toucher.

Le plĂątre est naturellement sensible Ă  l’eau. Lorsqu’un mur humide est habillĂ© avec des plaques, plusieurs phĂ©nomĂšnes se cumulent :

  • 💧 Les plaques de plĂątre gonflent, se dĂ©forment et perdent leur rĂ©sistance mĂ©canique, surtout au ras du sol.
  • 🍃 L’isolant derriĂšre le placo (laine minĂ©rale, par exemple) se gorge d’eau, se tasse et peut moisir s’il n’est pas imputrescible.
  • đŸŒ«ïž L’air emprisonnĂ© entre mur et cloison devient une petite « serre » Ă  condensation, idĂ©ale pour les champignons.

Dans les annĂ©es oĂč on collait systĂ©matiquement le placo sur les murs anciens pour “moderniser” l’intĂ©rieur, beaucoup de bĂątisses ont perdu leur capacitĂ© Ă  respirer. Les murs, parfois en pierre ou en moellons, se retrouvent enfermĂ©s derriĂšre une couche Ă©tanche. L’humiditĂ©, au lieu de s’évacuer doucement, se concentre en bas et finit par attaquer le doublage.

Les remontées capillaires ne viennent pas seules. Elles se combinent souvent à :

  • đŸšïž Absence de barriĂšre Ă©tanche dans les fondations, frĂ©quente dans les maisons d’avant les annĂ©es 70.
  • 💹 Ventilation dĂ©faillante (pas de VMC, extraction insuffisante dans la cuisine ou la salle d’eau).
  • đŸŒ§ïž Terrain humide ou mal drainĂ© : jardin en pente vers la maison, trottoirs qui retiennent l’eau, gouttiĂšres fuyardes.
  • 💩 Enduits ou peintures trop Ă©tanches cĂŽtĂ© extĂ©rieur, qui bloquent la respiration des murs et poussent l’humiditĂ© vers l’intĂ©rieur.

Pour distinguer remontées capillaires, condensation et infiltrations, quelques repÚres aident à y voir clair :

Cause d’humiditĂ© 🧐 Impact typique sur le placo đŸ§± Indice Ă  repĂ©rer 👀
RemontĂ©es capillaires Taches et cloques au bas des murs, placo qui gondole sur 50–80 cm Ligne horizontale d’humiditĂ© + salpĂȘtre en pied de cloison
Condensation intĂ©rieure Moisissures en angle haut, surtout prĂšs des fenĂȘtres BuĂ©e frĂ©quente, air lourd dans les piĂšces d’eau
Infiltrations de façade Taches localisĂ©es aprĂšs forte pluie Façade fissurĂ©e ou crĂ©pi dĂ©gradĂ© Ă  l’extĂ©rieur
Fuite de canalisation Zone trĂšs humide et localisĂ©e du placo HumiditĂ© permanente mĂȘme par temps sec

Pour les projets de rĂ©novation, surtout en maison ancienne, comprendre ces mĂ©canismes Ă©vite de multiplier les doublages collĂ©s et les peintures “miracles”. Les solutions doivent ĂȘtre pensĂ©es comme un ensemble : terrain, fondations, murs, isolation, ventilation. C’est cette vision globale qui permet ensuite de choisir, par exemple, une isolation thermique par l’extĂ©rieur compatible avec des murs sujets aux remontĂ©es capillaires.

Au fond, un mur humide n’est jamais un caprice. C’est un message du bĂąti, et le comprendre, c’est dĂ©jĂ  commencer Ă  le traiter intelligemment.

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RemontĂ©es capillaires sous le placo : repĂ©rer les signes d’alerte et Ă©viter les fausses pistes

Dans beaucoup de maisons, l’histoire commence discrĂštement : un petit dĂ©collement de papier peint au bas du mur, une plinthe qui change de couleur, une odeur de linge humide dans un coin de piĂšce. Les remontĂ©es capillaires se rĂ©vĂšlent rarement par un “gros dĂ©gĂąt” du jour au lendemain. Elles s’installent lentement, ce qui rend la dĂ©tection prĂ©coce prĂ©cieuse pour limiter l’ampleur du chantier.

Pour rendre les choses plus parlantes, prenons l’exemple de Laura et Mehdi. En 2024, ils emmĂ©nagent dans une maison de lotissement, charmante mais un peu datĂ©e. AprĂšs deux hivers, le bas des cloisons du sĂ©jour se met Ă  gondoler, et le papier peint se dĂ©colle sur une bande de 60 cm. Un artisan leur parle de condensation. Un autre d’infiltration de toiture. Ce n’est qu’aprĂšs un diagnostic plus sĂ©rieux que les remontĂ©es capillaires dans les murs porteurs ont Ă©tĂ© mises en cause.

Sur les plaques de plùtre, certains signaux sont particuliÚrement révélateurs :

  • đŸ«§ Taches brunĂątres ou jaunĂątres au bas des murs, qui reviennent malgrĂ© les repeints successifs.
  • 📉 Placo qui se ramollit au toucher, avec une impression de carton humide, parfois friable.
  • đŸ§Ș DĂ©pĂŽts blancs de salpĂȘtre en poudre au-dessus des plinthes, typiques de l’humiditĂ© ascensionnelle.
  • 🍄 Moisissures noires ou vertes derriĂšre les meubles bas, surtout lorsqu’ils sont collĂ©s aux murs.
  • 👃 Odeur de cave persistante malgrĂ© une aĂ©ration quotidienne.

Pour ne pas se tromper de scĂ©nario, il est utile de combiner observation et mesures. Les petits appareils grand public donnent une premiĂšre idĂ©e, mais ne remplacent pas l’Ɠil d’un pro. Les approches les plus fiables associent :

  • 📊 Mesure de l’hygromĂ©trie de l’air dans chaque piĂšce pour vĂ©rifier si l’humiditĂ© vient d’abord de l’usage (douches, cuisine, sĂ©chage de linge).
  • 📍Mesure dans les matĂ©riaux Ă  diffĂ©rents points du mur (bas, milieu, haut) pour voir si l’humiditĂ© dĂ©croĂźt avec la hauteur.
  • đŸŒĄïž Thermographie infrarouge pour repĂ©rer les ponts thermiques qui favorisent la condensation, notamment en angle.

Un tableau de rĂ©flexes simples aide Ă  s’orienter avant d’appeler l’expert :

Signal sur le placo ⚠ ProbabilitĂ© de remontĂ©es capillaires 📈 Premier rĂ©flexe Ă  adopter đŸ› ïž
Taches concentrées en bas du mur Forte Inspecter le pied de mur extérieur et les trottoirs
Moisissures en partie haute Moyenne Ă  faible ContrĂŽler la ventilation et la VMC
SalpĂȘtre + peinture qui cloque TrĂšs forte Faire mesurer l’humiditĂ© du mur support
Odeur d’humiditĂ© sans tache visible Variable Regarder derriĂšre meubles, plinthes et dans les placards

Attention aux fausses bonnes idées, souvent coûteuses à moyen terme :

  • đŸš« Repeindre avec une peinture “anti-humiditĂ©â€ uniquement : elle masque le problĂšme sans le rĂ©soudre, et peut mĂȘme aggraver la situation en bloquant l’évaporation.
  • đŸš« Coller de nouvelles plaques par-dessus les anciennes en mauvais Ă©tat : l’humiditĂ© reste piĂ©gĂ©e et attaque la nouvelle couche.
  • đŸš« Multiplier les chauffages d’appoint pour “sĂ©cher” les murs : la facture grimpe, les murs restent humides.

DĂšs que les moisissures s’installent, il devient important d’agir aussi pour la santĂ© du foyer. Des ressources dĂ©taillĂ©es existent pour Ă©liminer la moisissure sur un mur de chambre ou plus largement pour assainir une chambre humide, mais ces gestes ne remplacent pas le traitement de la cause. Ils viennent en renfort, surtout pour les piĂšces de nuit.

La bonne nouvelle, c’est que repĂ©rer les remontĂ©es capillaires Ă  temps limite souvent le chantier Ă  quelques cloisons et Ă  un traitement ciblĂ© du mur support. Laisser traĂźner, en revanche, revient Ă  laisser l’eau grignoter patiemment le confort et la valeur de la maison.

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Impact des remontées capillaires sur le confort, la santé et la valeur du logement en 2026

Un bas de mur abĂźmĂ© peut sembler anodin. Pourtant, derriĂšre ces quelques cloques de peinture se cachent souvent des enjeux bien plus larges : qualitĂ© de l’air, confort thermique, factures d’énergie et mĂȘme classement au DPE. En 2026, avec des critĂšres de dĂ©cence renforcĂ©s pour les logements louĂ©s, l’humiditĂ© chronique n’est plus perçue comme un “simple dĂ©faut esthĂ©tique”.

Lorsqu’un mur reste humide en continu, un microclimat s’installe dans la maison. L’air devient plus lourd, plus difficile Ă  chauffer et plus favorable au dĂ©veloppement de champignons microscopiques. Les occupants s’y habituent parfois sans s’en rendre compte
 jusqu’au jour oĂč un enfant dĂ©veloppe des allergies, ou qu’un mĂ©decin pose la question de l’état du logement.

Les conséquences sur la santé sont multiples :

  • đŸ€§ Allergies respiratoires : nez bouchĂ©, toux, conjonctivites, crises d’asthme plus frĂ©quentes.
  • 😮 Fatigue chronique : un air chargĂ© en spores de moisissures fatigue l’organisme, surtout la nuit.
  • đŸ‘¶ FragilitĂ© accrue des plus jeunes et des personnes ĂągĂ©es, particuliĂšrement sensibles aux environnements humides.

Les remontĂ©es capillaires qui se cachent derriĂšre un placo peuvent aussi affecter la performance Ă©nergĂ©tique globale. Un mur humide conduit mieux la chaleur qu’un mur sec, et se refroidit plus vite. Cela se traduit concrĂštement par :

  • đŸ”„ Un besoin de chauffage plus important pour atteindre la mĂȘme tempĂ©rature de confort.
  • đŸ„¶ Une sensation de paroi froide au toucher, mĂȘme lorsque le thermostat affiche 19 ou 20 °C.
  • 📉 Un DPE potentiellement dĂ©gradĂ©, ce qui pĂšse sur la revente ou la mise en location.

Il n’est pas rare qu’un propriĂ©taire dĂ©couvre l’ampleur du problĂšme au moment de prĂ©parer une transaction. Un agent immobilier expĂ©rimentĂ© repĂšre vite les reprises de peinture suspectes ou les taches en bas des murs. Dans certains cas, l’acheteur demandera une expertise spĂ©cifique sur l’humiditĂ©, qui peut dĂ©boucher sur une forte nĂ©gociation Ă  la baisse, voire sur un litige si les remontĂ©es capillaires Ă©taient anciennes et dissimulĂ©es.

ConsĂ©quence principale đŸŒĄïž Effet concret au quotidien 🏠 Enjeu pour 2026 🔎
Mur en permanence humide PiĂšce difficile Ă  chauffer, mur glacial au toucher Risque de DPE moins bon et hausse des factures
Moisissures derriÚre placo Allergies, odeurs persistantes, inconfort Question de décence du logement, surtout en location
Placo visiblement dégradé Aspect négligé, sensation de bùti mal entretenu Perte de valeur à la revente, négociations difficiles
Travaux non cohérents Rénovation à refaire, surcoûts successifs Projet de rénovation mal valorisé sur le long terme

L’impact de l’humiditĂ© ne se limite pas aux cloisons. Une maison dont les murs absorbent l’eau par le bas peut aussi voir son sol, ses plinthes bois, voire certains meubles bas souffrir sur la durĂ©e. Lorsque l’on engage des travaux d’isolation – par exemple une isolation thermique extĂ©rieure bien pensĂ©e – il devient stratĂ©gique de vĂ©rifier au prĂ©alable l’état hygromĂ©trique des murs, pour ne pas “enfermer” une structure dĂ©jĂ  saturĂ©e en eau.

Dans ce contexte, les remontĂ©es capillaires deviennent un sujet central pour qui veut mieux habiter son logement : il ne s’agit plus seulement de sauver un mur, mais de prĂ©server la santĂ© de la famille, de maĂźtriser les dĂ©penses d’énergie et de sĂ©curiser la valeur patrimoniale du bien. Penser “long terme” sur ce point, c’est souvent Ă©viter bien des regrets.

Traiter les remontées capillaires avant de toucher au placo : solutions techniques et budgets en 2026

Une fois le diagnostic posĂ©, vient le moment dĂ©cisif : comment traiter durablement les remontĂ©es capillaires avant de refaire les plaques de plĂątre ? C’est ici que beaucoup de projets se jouent. Refaire seulement le doublage, c’est comme changer le papier cadeau sans toucher au contenu : l’eau remontera Ă  nouveau, et les mĂȘmes symptĂŽmes reviendront, parfois encore plus vite.

Les solutions disponibles en 2026 se rĂ©partissent en plusieurs grandes familles. Elles peuvent se combiner pour s’adapter Ă  chaque maison, Ă  son terrain et Ă  son histoire. L’idĂ©e n’est pas de tout faire, mais de choisir intelligemment ce qui sera rĂ©ellement utile.

Parmi les traitements de fond, on retrouve notamment :

  • 💉 L’injection de rĂ©sine hydrophobe dans le bas des murs, pour crĂ©er une coupure de capillaritĂ© horizontale et bloquer la remontĂ©e de l’eau.
  • 🌊 Le drainage pĂ©riphĂ©rique autour de la maison, qui permet d’éloigner l’eau des fondations et d’assĂ©cher le terrain.
  • ⚡ L’électro-osmose (active ou passive), plutĂŽt rĂ©servĂ©e aux murs trĂšs Ă©pais ou aux configurations complexes.
  • đŸ§± La reprise des enduits trop Ă©tanches (ciment ou peinture filmogĂšne) au profit de revĂȘtements respirants Ă  base de chaux.

Beaucoup de propriĂ©taires se laissent tenter par les promesses de peintures ou enduits “barriĂšre” appliquĂ©s cĂŽtĂ© intĂ©rieur. Ils apportent parfois un rĂ©pit de quelques mois, mais finissent gĂ©nĂ©ralement par cloquer lorsque la pression d’eau remonte. Sans traitement structurel, ces produits se transforment en pansement coĂ»teux.

Solution technique đŸ› ïž RĂŽle principal 🎯 Budget indicatif 2026 đŸ’¶
Injection de rĂ©sine hydrophobe CrĂ©er une barriĂšre de capillaritĂ© dans le mur Environ 3 000 Ă  6 000 € pour une maison standard
Drainage pĂ©riphĂ©rique Éloigner l’eau des fondations et assĂ©cher le sol Souvent autour de 8 000 €, selon accĂšs et nature du terrain
Électro-osmose Inverser le flux d’eau dans la maçonnerie CoĂ»t variable, souvent sur Ă©tude spĂ©cifique
Reprise d’enduits + ventilation AmĂ©liorer la respiration des murs et l’évacuation de l’humiditĂ© À Ă©valuer au cas par cas, selon surfaces

La méthode la plus sûre consiste à respecter quelques étapes simples :

  • 1ïžâƒŁ Diagnostiquer prĂ©cisĂ©ment : type de murs, anciennetĂ© du problĂšme, Ă©tat de la ventilation.
  • 2ïžâƒŁ Choisir une combinaison de solutions plutĂŽt qu’un produit miracle (ex : injection + reprise d’enduits bas).
  • 3ïžâƒŁ Laisser le temps au mur de sĂ©cher avant de refermer avec un nouveau doublage en plaques.
  • 4ïžâƒŁ PrĂ©voir un contrĂŽle Ă  6–12 mois pour s’assurer que le taux d’humiditĂ© se stabilise.

Pour les maisons anciennes ou les biens destinĂ©s Ă  la location, il peut ĂȘtre pertinent de faire rĂ©aliser un diagnostic global du logement par un expert indĂ©pendant, qui prendra en compte humiditĂ©, isolation, ventilation et futur DPE. Cela Ă©vite les travaux “en rĂ©action” et permet de planifier, par exemple, une gestion de l’humiditĂ© avant une rĂ©novation plus globale (cuisine, salle de bain, etc.).

Les montants peuvent impressionner, mais il faut les mettre en regard des consĂ©quences d’une humiditĂ© chronique : dĂ©gradations rĂ©pĂ©tĂ©es, perte de confort, baisses de valeur Ă  la revente. À l’échelle de 10 ou 15 ans, un traitement bien conçu devient un investissement patrimonial plus qu’une dĂ©pense subie.

Une fois la cause maĂźtrisĂ©e, tout l’enjeu est ensuite de refaire le placo de maniĂšre durable, avec des matĂ©riaux adaptĂ©s et une mise en Ɠuvre cohĂ©rente avec la nouvelle santĂ© du mur.

Refaire un placo durable aprĂšs remontĂ©es capillaires : matĂ©riaux, mise en Ɠuvre et bonnes pratiques

Lorsque les remontĂ©es capillaires ont Ă©tĂ© traitĂ©es Ă  la source, il est enfin temps de s’occuper de l’apparence des murs. C’est lĂ  que les bons choix de plaques de plĂątre, d’isolants et de dĂ©tails de pose font la diffĂ©rence entre une rĂ©novation Ă©phĂ©mĂšre et un rĂ©sultat qui tient dans le temps.

Dans la maison de Laura et Mehdi, Ă©voquĂ©e plus haut, les murs les plus touchĂ©s ont Ă©tĂ© mis Ă  nu sur toute la hauteur. Les anciennes plaques gondolĂ©es et l’isolant moisi ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s et Ă©vacuĂ©s. AprĂšs plusieurs semaines de sĂ©chage et un suivi de l’humiditĂ© des murs, les artisans ont remontĂ© des contre-cloisons sur ossature mĂ©tallique, avec des plaques de plĂątre hydrofuges au rez-de-chaussĂ©e et un isolant rĂ©sistant Ă  l’humiditĂ©.

Pour aborder sereinement cette étape, quelques principes simples peuvent servir de fil conducteur :

  • đŸȘš Remplacer tout ce qui est abĂźmĂ© : un placo mou, noirci ou friable ne rĂ©cupĂšre pas, il se remplace entiĂšrement sur la hauteur concernĂ©e.
  • đŸŒŹïž Laisser respirer le mur support : Ă©viter de recolller les plaques directement sur une maçonnerie encore fragile.
  • đŸ§č Assainir avant de reconstruire : nettoyer les traces de moisissures, dĂ©poussiĂ©rer, vĂ©rifier l’absence de fuite ou d’infiltration latĂ©rale.

Le choix des matĂ©riaux s’avĂšre dĂ©terminant :

  • đŸŸ© Placo hydrofuge (plaques vertes) pour les zones Ă  risque : rez-de-chaussĂ©e, murs en contact avec l’extĂ©rieur, piĂšces d’eau.
  • đŸ§± Ossature mĂ©tallique plutĂŽt que collage : elle crĂ©e un vide d’air maĂźtrisĂ© et limite le contact direct avec le mur.
  • đŸȘ” Isolants imputrescibles ou plus rĂ©sistants Ă  l’humiditĂ© (laine de roche, chanvre, liĂšge) pour Ă©viter les pourrissements.
  • 🎯 Protection du pied de cloison : bande rĂ©siliente, film plastique ou mousse PU pour dĂ©coller lĂ©gĂšrement la plaque du sol fini.
ÉlĂ©ment de la cloison đŸ§± Option recommandĂ©e ✅ Atout principal 💡
Type de plaque de plùtre Placo hydrofuge (vert) en zone sensible Résistance accrue aux ambiances humides
Structure Ossature métallique sur rails Moins de contact direct avec le mur support
Isolant Laine de roche, chanvre, liĂšge Comportement plus sain en cas d’humiditĂ© rĂ©siduelle
Pied de cloison Film plastique, bande résiliente, mousse PU Protection contre les remontées par la chape

Dans certains cas, il peut ĂȘtre judicieux de laisser un joint creux ventilĂ© en pied de cloison, notamment dans les maisons trĂšs anciennes ou en cas de doute sur le sĂ©chage complet des murs. Ce type de dĂ©tail, souvent recommandĂ© par des artisans habituĂ©s Ă  la rĂ©novation de bĂąti ancien, permet Ă  l’humiditĂ© rĂ©siduelle de trouver un chemin d’évacuation plutĂŽt que de se concentrer sur un point fragile.

La finition n’est pas Ă  nĂ©gliger. Des peintures respirantes, Ă  base de liant minĂ©ral ou de chaux, laissent mieux passer la vapeur d’eau qu’une peinture plastique trĂšs filmogĂšne. Elles s’intĂšgrent parfaitement dans une dĂ©marche globale de maison plus saine, y compris dans les piĂšces de nuit qui doivent rester particuliĂšrement protĂ©gĂ©es des moisissures.

Dans un environnement dĂ©jĂ  humide, certains “invitĂ©s” peuvent aussi profiter des recoins et plinthes : insectes, petits cafards, etc. Comprendre et gĂ©rer ces prĂ©sences, par exemple Ă  travers des ressources dĂ©diĂ©es comme les contenus sur le cafard noir au jardin, participe aussi Ă  garder un habitat sain et Ă©quilibrĂ©.

Avec ces prĂ©cautions, le nouveau placo ne sert plus seulement Ă  “faire joli” : il devient un alliĂ© du confort, de la qualitĂ© de l’air et de la durabilitĂ© de la rĂ©novation. Une simple question guide tous les choix : si l’humiditĂ© revenait demain, comment cette cloison rĂ©agirait-elle ?

Comment distinguer remontées capillaires et simple condensation sur un mur en placo ?

Les remontĂ©es capillaires se manifestent le plus souvent par des taches, cloques et dĂ©formations situĂ©es au bas du mur, sur une hauteur assez rĂ©guliĂšre (souvent 50 Ă  80 cm), parfois accompagnĂ©es de dĂ©pĂŽts blancs de salpĂȘtre. La condensation, elle, apparaĂźt plutĂŽt en partie haute des parois, prĂšs des angles, des fenĂȘtres ou derriĂšre les meubles, sous forme de moisissures superficielles. Un diagnostic fiable combine observation des façades extĂ©rieures, mesures dans les matĂ©riaux et contrĂŽle de la ventilation intĂ©rieure.

Faut-il toujours traiter les remontées capillaires avant de refaire le placo ?

Oui, c’est indispensable. Refaire les plaques de plĂątre, repeindre ou poser un nouveau revĂȘtement sans stopper la remontĂ©e d’eau dans les murs revient Ă  masquer le problĂšme. L’humiditĂ© continuera de monter par capillaritĂ© et finira par dĂ©grader Ă  nouveau le doublage. Le bon ordre : diagnostiquer, traiter (injection, drainage, reprise d’enduits, ventilation), laisser sĂ©cher, puis seulement refaire le placo et les finitions.

Le placo hydrofuge suffit-il pour rĂ©gler un problĂšme d’humiditĂ© ascensionnelle ?

Le placo hydrofuge est plus rĂ©sistant Ă  l’eau et trĂšs utile dans les zones Ă  risque (rez-de-chaussĂ©e, piĂšces d’eau), mais il ne remplace pas un traitement de fond. Il n’empĂȘche pas l’eau de remonter dans la maçonnerie et ne stoppe pas les remontĂ©es capillaires. Il doit ĂȘtre vu comme une protection complĂ©mentaire, associĂ©e Ă  une coupure de capillaritĂ©, un bon drainage et une ventilation efficace.

Combien de temps attendre entre le traitement et la repose du placo ?

Le dĂ©lai dĂ©pend de la nature des murs (brique, pierre, parpaing), de leur Ă©paisseur et du degrĂ© d’humiditĂ© initial. Le sĂ©chage complet peut prendre plusieurs semaines Ă  quelques mois. Le professionnel qui rĂ©alise le traitement fournit gĂ©nĂ©ralement une estimation rĂ©aliste. Le plus sĂ»r est de contrĂŽler rĂ©guliĂšrement l’humiditĂ© rĂ©siduelle des murs avant de refermer avec un doublage neuf.

Les remontĂ©es capillaires peuvent-elles ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme un vice cachĂ© lors d’une vente ?

Oui, Ă  condition de prouver que le problĂšme existait avant la vente, qu’il n’était pas visible lors des visites et qu’il affecte significativement l’usage ou la valeur du bien. Une expertise indĂ©pendante est alors indispensable pour documenter l’anciennetĂ© des remontĂ©es capillaires et leurs consĂ©quences. Selon les cas, cela peut dĂ©boucher sur une nĂ©gociation amiable ou une action en justice visant une rĂ©duction du prix ou une prise en charge partielle des travaux.

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